dimanche 13 novembre 2011

Café burkinabé.





Le temps va trop vite ou j'ai trop d'activités, mais j'ai du mal à suivre : mardi matin, j'ai animé un café philo (dans le cadre très sérieux d'une classe) à l'Alliance française de Laon, devant un public mélangé d'étudiants en droit, de stagiaires du Burkina Faso et de membres de la Jeune chambre économique de l'Aisne (vignette 1).

Avec un auditoire aussi "hétérogène" comme on dit dans l'Education nationale, je craignais un peu. Mais non, tout s'est fort bien passé, les interventions ont été nombreuses. Je n'ai imposé aucun sujet, j'ai sollicité les suggestions des participants. Voilà ce qu'ils m'ont proposé, jugez-en :

- Le conflit des civilisations
- L'image de l'étranger
- Faut-il avoir peur de l'islam ?
- La relation au temps
- Que signifie s'adapter ?
- La peine de mort
- La pauvreté
- La communication

Qu'auriez-vous choisi ? Par facilité, j'ai retenu la toute première proposition. Par courtoisie aussi, puisqu'elle avait été énoncée par un Burkinabé, Moussa Bandé (vignette 2, expliquant son choix).

A la fin de la séance, nos amis africains m'ont fait remarquer que je ressemblais à Frédéric Mitterrand ! (je ne sais pas comment le prendre ...) et les responsables de la Jeune chambre économique seraient friands d'un café philo dans leur milieu. Un prochain café philo chez des patrons, chouette j'ai jamais fait ! Je me dis aussi que le concept café philo, qui a plu, sera peut-être, à l'issue de cette rencontre, importé au Burkina Faso !

Vignette 3 : au milieu, Olivier Leroy, responsable laonnois de l'Alliance française.

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