jeudi 28 avril 2011

Retour au Père-Lachaise.






Je lui avais été infidèle en visitant Montparnasse et Montmartre, alors que c'est mon premier amour de cimetière : le Père-Lachaise. J'y suis retourné cet après-midi, en guide de l'association des amis de l'école publique (vignette 1, la montée du grand escalier). Hélas il ne pleuvait pas : un cimetière, surtout celui-là, a besoin de gris et de bruine pour installer un climat romantique. A défaut, j'ai tenté de donner le ton en déclamant "Tristesse", devant la tombe de son auteur, Alfred de Musset (à quelques mètres à gauche, celle de Rossini, vignette 2).

Devant le monument érigé en l'honneur de l'historien républicain Jules Michelet, c'est l'ardeur des troupes que j'ai voulu réveiller, en lisant son passage sur la prise de la Bastille. Delacroix, Balzac et Nerval ne sont pas loin (vignette 3). Devant le mur des fédérés, nous avons repris "le temps des cerises" de Jean-Baptiste Clément, enterré devant (vignette 4). La Commune a vu mourir ses derniers rêves ici, sous les balles des Versaillais, il y a 140 ans.

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