mardi 22 mars 2011

Journée contre le racisme 3





Vignette 1 : je distribue aux écoliers empressés les cartes de mes lycéens, ceux-ci recevant dans quelques jours (après leur bac blanc) les cartes des écoliers.

Vignette 2 : photo de groupe à la sortie du préau.

Vignette 3 : le groupe de la choré tient à prendre une photo avec moi !

Vignette 4 : c'est fini pour cette année, le préau s'est vidé, il n'y a plus rien, comme si rien ne s'était passé ici. Un sentiment bizarre me gagne, toujours le même : impermanence, vacuité de tout ce qu'on fait, sorte de mélancolie. Rien ? Mais si, fort heureusement : sur les murs, les reproductions agrandies des cartes de la fraternité. Certaines, de la précédente édition, sont restées accrochées toute l'année. Pourvu que le scotch tienne bon et que des élèves ne les arrachent pas, il en sera de même pour celles-là. Elles assureront le relais, la continuité. Finalement, rien n'est vain et impermanent, quelque chose subsiste de tout ce qu'on fait. Ouf, sauvé !

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