jeudi 9 décembre 2010

Oser, toujours oser.


Mardi après-midi, chouette moment passé à la Maison du Sophora. J'avais carte blanche pour le sujet, j'en ai pris un déjà traité au Manoir : faut-il oser ? Pas facile, mais surprise : les résidents s'en sont très bien tirés. Je me demande même s'il n'est pas mieux de révéler la question en début de séance. Gaëtan et Eric sont plutôt de cet avis. En tout cas, nous avons eu un beau moment de réflexion collective.

J'ai même noté quelques nouvelles idées (par exemple la notion de "toupet", à distinguer du culot, de l'audace et de la témérité). Fort bien puisque je dois préparer une conférence pour janvier, à Soissons, sur ce sujet. Et puis, nous n'avons pas abandonné l'idée d'une rencontre entre Sophora et une classe de l'école primaire, en vue d'un café philo sur le handicap ou la différence.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les enfants , les ados , le handicap , ne serait ce pas ton créneau naturel ??

Tu devrais vraiment y réfléchir , il n'est jamais trop tard pour embrasser une vraie vocation , un peu comme un Saint - Vincent de PAUL moderne et prêchant la parole philosophique sur le terrain picard ... Un autre Quentin venu du BERRY pour notre plus grand plaisir ...

Emmanuel Mousset a dit…

Je traite les sujets qu'on me demande de traiter. Et ce n'est pas un prêche.

Anonyme a dit…

pourquoi oser ? oser pour quoi , pour quoi faire ?

quel est mon rapport à l'autre quand j'ose ?
est ce que l'on ose, au détriment des autres ?
quel dessein m'anime, quand j'ose ?

je ne vois pas les mots " moral," ni " responsabilité " dans les commentaires, ni dans les questions sur l'affiche

si j'osais , je dirait que ces deux notions , sont au coeur de la problématique de fond , non ?!


La Veille