jeudi 9 septembre 2010

Coup de pied au cul et baffe.

10h00 : à l'entrée du lycée, il y a deux portes, l'une pour pénétrer, l'autre pour sortir. Un élève profite qu'un autre sort pour entrer, sans donc utiliser sa carte. La concierge le lui fait remarquer et demande qu'il ressorte et passe par la bonne porte. Il refuse, pinaille, discutaille pendant cinq bonnes minutes, faisant perdre du temps à la concierge. Je m'en mêle, lui gueule dessus et n'ai qu'une envie : donner à ce morveux un coup de pied au cul pour qu'il réintègre très vite le droit chemin. De guerre lasse, il finit par céder, la concierge étant plus patiente que moi.

14h10 : dans ma classe, je repère un élève qui n'a pas ouvert son cahier de notes, n'a rien devant lui, ni feuille ni stylo alors que le cours est commencé et que j'ai dit il y a quelques jours que je jugerai les élèves sur leur attention en classe et leur capacité à prendre des notes. Je le lui fais remarquer. Il me répond que ce que je suis en train de dire (les élèves doivent utiliser pour leurs devoirs des feuilles doubles à grands carreaux) n'a pas besoin d'être noté. J'ai vraiment envie de lui coller une baffe. Mais je suis un enseignant, un pédagogue et un fonctionnaire, j'ai appris à me maîtriser et je connais la loi. L'impertinent a seulement eu droit à une franche engueulade. Mais demain tout sera oublié. A condition qu'il ne recommence pas.

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