lundi 1 mars 2010

Un sacrilège.


Nous avons dans notre lycée un conseiller principal d'éducation facétieux : il porte des cravates à motif, en harmonie avec la situation du moment (si l'actualité est américaine, il exhibera la statue de la liberté). Il pousse la fantaisie jusqu'à débuter à ma place le cours de philo quand j'ai quelques minutes de retard. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui en début d'après-midi. Mais j'ai pris les devants, en m'armant d'un appareil-photo pour immortaliser ce sacrilège (voir vignette). Car l'intrus s'empare de mon siège, trône à mon bureau, déambule sur l'estrade, se saisit de ma craie et, suprême blasphème, écrit au tableau ! J'ai maintenant une pièce à conviction, une preuve incontestable de l'outrage.

3 commentaires:

Elève en 2nde a dit…

Il est excellent ce type ! En plus, son message sur le tableau est tout à fait vrai.

Emmanuel Mousset a dit…

Après le sacrilège du CPE, le sacrilège de l'Elève en 2nde, beaucoup plus grave ! Vade retro satanas !

Lormont a dit…

Celui qui savait lit...