lundi 8 mars 2010

Déjà vu.




Nous n'avions pas cours ce matin. La première moitié de journée était "banalisée", comme on dit dans notre jargon. Ça arrive quelquefois. Pour faire quoi ? Discuter de la réforme du lycée. Le chef d'établissement et son proviseur-adjoint nous ont présenté les conséquences pour la prochaine rentrée, essentiellement en classe de Seconde.

Les enseignants n'ont pas toujours été très attentifs aux propos de nos supérieurs hiérarchiques. C'est la tradition libertaire d'Henri-Martin. Un collègue a pris la parole, à l'issue des exposés, pour se lancer dans un discours quasi politique et vivement contestataire, annonçant qu'il ne ferait rien de ce qu'on lui demande de faire. Ça fait seize ans que je l'entends dans ce rôle et que les choses malgré tout se font.

Puis nous nous sommes retrouvés par discipline, pour discuter cette fois entre enseignants. En philo, c'est rapide, nous sommes deux, la réforme ne nous touche pas vraiment. La réunion de ce matin, j'ai l'impression de l'avoir déjà vécu de nombreuses fois. J'en viens à ne plus m'étonner de rien, à ne plus attendre quoi que ce soit. Cet après-midi, je retrouve mes élèves. Chouette, je revis !


Vignette 1 : une partie des participants au Café Lire de jeudi dernier.
Vignette 2 : les ouvrages recommandés et présentés par chacun lors de cette séance.

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