samedi 6 février 2010

La philo chez Rohmer.




N'ayant pas beaucoup le temps de regarder de dvd en période scolaire, j'aime à commencer les vacances par un film. Hier soir, j'ai regardé un Rohmer que je ne connaissais pas, Conte de printemps. J'apprécie son cinéma très littéraire. Surprise : le personnage principal est une jeune prof de philo (il y aurait toute une étude à faire sur l'image de la philosophie et de ses enseignants sur le grand et le petit écran : avis aux amateurs !).

Ce qui est assez fort, c'est qu'au milieu de plusieurs références philosophiques assez légères, Rohmer s'attarde sur une théorie très difficile et même quelque peu rebutante : l'analyse chez Kant des jugements analytiques et des jugements empiriques, leur différence avec les jugements synthétiques a priori, conception particulière au philosophe de Königsberg. Et tout ça expliqué pendant un repas, alors qu'on découpe le gigot !

Et puis, il y a cette remarque de la jeune prof, que je résume : quand on a zéro en maths, on le dit sans honte ; mais une très mauvaise note en philo, on le cache, parce que c'est l'intimité de notre pensée, donc de notre personne qui sont atteintes. Pas mal. Je n'y avais pas songé.

Aucun commentaire: