samedi 9 janvier 2010

Papa, maman, le psy.




J'ai commencé cette semaine, avec les Littéraires, une nouvelle notion, L'inconscient. C'est la seule pour laquelle je me sens obligé de présenter un auteur et sa pensée, au lieu des traditionnels exercices de dissertation ou de commentaire de texte. Il s'agit bien sûr de Sigmund Freud. Pour plusieurs raisons :

- Au bac, un sujet sur l'inconscient est difficilement traitable sans cette référence. Car Freud est si j'ose dire le père de l'inconscient, même s'il a eu beaucoup d'enfants idéologiques.

- La psychanalyse est au coeur de notre époque. Aristote, Kant, Hegel ne disent plus rien, mais les concepts freudiens sont passés dans le langage courant. Même remarque à propos de Karl Marx.

- Les élèves aiment bien qu'on leur parle de Freud : folie, rêve, névrose, acte manqué, enfance, sexualité, éducation, complexe d'Oedipe, papa, maman, voilà des thèmes qui plaisent, qui parlent, qui accrochent.

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