lundi 30 novembre 2009

Liberté et plaisir.



Être libre, est-ce faire ce qui nous plaît ? Voilà le sujet de dissertation que j'ai corrigé hier, chez mes Littéraires. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? La mauvaise compréhension de la question, comme souvent, par manque d'analyse, de précision, de problématisation. Beaucoup en sont restés au sens courant : Être libre, est-ce faire ce qu'on veut ?

Mais l'étude de la question nous conduisait à autre chose, une interrogation bien différente : liberté et plaisir sont-ils liés ? Trouve-t-on sa liberté dans le plaisir ? Le plaisir n'est-il pas un obstacle à notre liberté ? Là, la question prenait toute sa dimension et son intérêt philosophiques. Car se demander si être libre, c'est faire ce qu'on veut, la réponse est assurée et n'exige pas grande réflexion.

Voici l'échelle des notes (à gauche la note, à droite le nombre de copies) :

6 : 2
7 : 1
8 : 2
9 : 5
10 : 5
11 : 3
12 : 4
13 : 1
14 : 2
15 : 2

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand les S pourrons espérer avoir leurs copies??? On s'impatiente avec l'arrivée des moyennes et du conseil, il ne reste plus que cette note fatidique déterminant notre moyenne!!!

Emmanuel Mousset a dit…

Ne vous focalisez pas sur les notes et soyez patient. Vous l'aurez avant le conseil de classe, c'est suffisant.

Anonyme a dit…

C'est quand même nos notes qui oriente les appréciations au conseil de classe, alors c'est très important!! Et la patience n'est pas ma qualité principale, il faut de tout pour faire un monde, mais parce que c'est vous et que la philo n'est pas évidente et que les copies sont nombreuses et en général bien fournies, je prendrais mon mal en patience...

Emmanuel Mousset a dit…

Je ne demande aucun privilège. Les notes seront données en temps voulu et normal, et ça ne changera rien quant aux appréciations. Sur la patience, croyez-moi, c'est une vertu.

poulachino a dit…

si la patience est une vertu , pourquoi vous ne montrez pas patient pour attendre les copies , vous els voulez un jour précis ?

Emmanuel Mousset a dit…

Ce n'est pas par impatience, c'est par souci d'égalité : un jour, une heure ont été fixés, tous doivent le respecter.