mercredi 18 novembre 2009

Ca ne va plus.




Quelques amis bien intentionnés me disent que j'en fais trop. Y a-t-il de mon côté surmenage ? Toujours est-il que j'ai failli ce matin faire une grosse gaffe, inédite en son genre. De 9h00 à 10h00, j'avais cours avec les L. Très bien. Mais je ne sais pourquoi, je me suis mis en tête que de 10h00 à 11h00 , j'avais une heure de répit, et reprise juste après. Du coup, j'ai un peu traîné au CDI, et au moment de retourner chez moi, j'ai croisé quelques élèves de S qui m'ont dit : Monsieur, on vous cherche. Nous n'avons pas cours ?

Tout s'est alors écroulé dans ma tête. J'ai compris que je m'étais misérablement planté, croyant que mon heure de battement était entre 10h00 et 11h00, alors qu'elle avait lieu l'heure suivante ! Si le hasard ne m'avait pas fait rencontrer ces élèves, je serais tranquillement rentré chez moi, et la classe m'aurait tout aussi tranquillement attendu. Je sens vraiment que je fatigue ! Mais pourquoi ? On sort à peine d'une bonne semaine de vacances ...

Un prof qui ne vient pas, c'est l'aubaine pour certains élèves, qui en profitent pour se barrer. Dans ce genre de circonstances, on mesure le degré d'honnêteté d'une classe. La procédure veut qu'un enseignant qui n'arrive pas dans sa salle au bout de quinze minutes déclenche l'intervention des délégués de classe, qui vont se renseigner au Bureau de la Vie Scolaire. Lui seul a le pouvoir de libérer les élèves, pas la propre initiative de ceux-ci. Je reconnais que mes S ont été réglo, à part d'eux d'entre eux qui ont saisi l'occasion pour partir.

Cet après-midi, j'ai retrouvé mes étudiants de l'IUTA de Laon, avec grand plaisir puisque je ne les avais pas revus depuis la sortie au Père-Lachaise, qui dans ma tête date un peu. Je leur ai parlé de Freud, tout s'est bien passé. Sauf que mon micro n'avait pas son capuchon protecteur. Mais cela n'a pas dérangé du tout. Sur la table de l'amphithéâtre où je discourais, je me suis rendu compte, en partant, qu'il y avait un squelette en plastique posé à plat. Marrant. Mais que faisait-il là ?

2 commentaires:

Arthur Nouaillat a dit…

C'est très fréquent ce genre d'étourderie chez les profs, ce n'est pas bien grave et ça arrive..

grandourscharmant a dit…

Je vous avez prévenu que le burn-out vous guettez.

Vous avez fait le fier à bras,
comme toujours.

Oubliez un cours,
une conférence le meme chose
et la prochaine fois ce sera quoi ?

Vous devriez vous offrir un agenda,
cela vous éviterez ce genre de désagrément.

La prochaine étape c'est la dépression et la maison de repos,
vous ne seriez pas le 1er prof à qui cela arrive.