mardi 20 octobre 2009

Au cinéma.



70 personnes hier soir au Ciné Philo, quelques élèves à moi dans l'assistance, un bon débat. Le docteur Jaber, présent dans la salle, a une fois de plus défendu avec passion la cause palestinienne. Du film, "L'anniversaire de Leïla", j'ai surtout retenu l'absurdité et le burlesque des situations. A tel point que j'ai pensé, dans de nombreuses scènes, à Tati ! La dimension dramatique de la guerre en plus, bien sûr. Le rôle principal est tenu par un chauffeur de taxi grand de taille et mécanique dans certains mouvements, c'est pourquoi on songe au génial Jacques.

Ce matin, c'était au tour des scolaires, avec "Au revoir les enfants" et une salle pleine à craquer. J'ai vu ce film de Louis Malle je ne sais combien de fois, et c'est toujours comme si c'était la première fois ! La scène finale est l'une des plus émouvantes de toute l'histoire du cinéma. Les primaires ont dû partir juste après la projection mais le collège La Ramée a pu rester pour débattre un peu. Pas facile de faire parler des collégiens ! Les écoliers, aucun problème sinon celui, inverse, de ne pas pouvoir les arrêter ! Mes lycéens, ils font des efforts de participation. Mais les jeunes ados, quelle galère ! Soit ils n'osent pas, soit ils pouffent quand ils osent. Peu importe d'ailleurs, l'important est qu'ils aient été présents.

Je retourne au multiplexe ce soir, pour une émission préparée par les élèves de BTS audio-visuel de mon lycée, qui tiennent un "plateau" tout au long du Festival international Ciné Jeune.

Vignette 1 : l'équipe du festival, à gauche son président Robert Lefèvre, au centre sa directrice Céline Ravenel.
Vignette 2 : en pleine action !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Si les ados pouffent quand ils vous voient,
c'est parce que vous êtes ridicules.

Emmanuel Mousset a dit…

C'est fort possible. Mais est-ce une bonne raison ? Et surtout, est-ce la vraie raison ? Je ne crois pas. Pourtant je préfèrerai, il y aurait là, de leur part, un signe intéressant de gentille contestation. Mais je crains qu'il ne pouffe que par gaucherie, timidité, nervosité.

Anonyme a dit…

qu'est ce que les ados sont bêtes parfois !!

Emmanuel Mousset a dit…

Pas plus bêtes que les adultes.