lundi 1 juin 2009

Ma meilleure élève.

L'Aisne Nouvelle d'aujourd'hui a consacré un article à l'atelier philo que j'ai animé à Guise vendredi, et dont je vous ai parlé avant-hier.

J'ai cavalé toute la journée. J'ai même cravaché, mais en restant bien droit sur mon cheval. Qu'est-ce que je veux dire par cette métaphore équestre ? Que j'ai terminé les copies des Littéraires et que j'ai presque terminé les copies des Economiques. Bref, j'ai pas mal avancé. Il le fallait, je n'avais pas le choix pour ces dernières corrections de l'année.
Je vous donnerai aujourd'hui des résultats des L. Hier, j'ai parlé trop vite et je me suis planté : 7 copies non rendues ? Non, 4. J'en ai retrouvé trois ce matin, dans un autre paquet. Comment ? J'avais corrigé les 25 devoirs et, horreur malheur, je me suis rendu compte que la copie de la meilleure élève de la classe n'était pas là. M'aurait-elle, elle aussi, trahi, déçu par une petite infidélité de fin d'année ? Je ne me faisais pas à cette idée. Pas ça, pas elle ! Et puis, de mémoire, elle m'avait bien rendu sa copie. Mais la mémoire est si fragile !
J'ai donc cherché, et j'ai trouvé, non seulement le devoir de ma meilleure élève, mais deux autres avec. Ce qui a réduit le taux de copies non rendues à un chiffre raisonnable, normal, habituel. Je n'ai pas été déçu : la dissertation était de 30 pages (25 dans la précédente). 30 pages, il faut les lire ! Si vous calculez bien, ça vous prend au moins 30 minutes (une minute par page). J'ai l'impression que cette élève m'a lancé un défi, qu'elle a voulu intellectuellement m'épuiser, qu'elle a voulu forcer le destin en terminant l'année en beauté : 18 au dernier devoir, que voulait-elle, que cherchait-elle ? 20 peut-être. 20, c'est la perfection. Je n'ai jamais attribué cette note, ni mis de 0, car la nullité absolue n'existe pas plus que la perfection. Mais j'ai cédé, j'étais bien obligé, l'élève m'a eu à l'usure : 19, voilà, c'est fait, c'est donné, et qu'elle n'y revienne pas !
Je vous donne maintenant l'échelle des notes (à gauche la note, à droite le nombre de copies) :
6 : 3
7 : 1
8 : 5
9 : 3
10 : 3
11 : 2
12 : 3
13 : 1
14 : 2
15 : 1
16 : 1
17 : 1
18 : 1
19 : 1
Demain, résultats des ES.

37 commentaires:

Anonyme a dit…

25, puis 30 pages pour une dissertation de philo!...
Que dire, à part "RESPECT"?

Arthur Nouaillat a dit…

Ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité..
Mais manifestement l'élève en question produit un travail assez lourd au niveau de la quantité ainsi qu'au niveau de la qualité..

l'anonyme révolté a dit…

un défi personnel? oui, sans hésitation.
un défi que je vous lance ? sans doute.
je voulais en effet, finir l'année en "beauté", laisser une bonne impression, une bonne image de moi, même si, je ne me fais pas d'illusion, l'année prochaine vous m'aurez déjà oublié !

Emmanuel Mousset a dit…

Chacun aura oublié l'autre.

J'avais raison de dire qu'en fin d'année les masques tombent, même sur ce blog.

Emmanuel Mousset a dit…

A Elève en 2nde :

Le talent vient avec le travail, la qualité avec la quantité.

Meilleure élève a dit…

à l'anonyme révolté:
Non, c'est moi la fameuse "meilleure élève" et non vous!
Bien que je ne me considère pas comme "meilleure élève". Il n'y a pas de classement.

Emmanuel Mousset a dit…

Vous avez raison, le concept de "meilleur élève" est discutable, subjectif. On peut tout de même y mettre un peu d'objectivité : c'est l'élève qui a eu les notes les plus élevées dans l'année.

Anonyme a dit…

et pourquoi l'un oublirait l'autre, si ça se trouve l'élève en question se souviendra de vous toute sa vie ? qui sait?

Emmanuel Mousset a dit…

C'est vrai. Moi je me souviens encore de mon prof de philo 30 ans après.

Anonyme a dit…

alors, peut être que vos élèves se souviendront de vous. peut être qu'ils vous trouvent attachant, qu'il vous apprécie, qu'il vous admire ? qui sait ? sous votre air étrange, certains vous prennent peut être pour un étrange philosophe qu'il respecte?

peut être qu'ils aimerait avoir une expérience comparable à la votre, ils ont peut être même apprécié vos cours de philo ? ça leur a peut être changé la vie, changé leur manière de voir la vie et les choses ?

peut être que l'intérêt que vous portez à la philo est devenue leur intérêt à eux ?

peut être que grâce à vous des vies vont changer, des carrières vont voir le jour ?

Anonyme a dit…

et si vous vous souvenez de votre prof de philo, vous souvenez vous de certains élèves qui auraient marqué votre carrière d'enseignant ?

Emmanuel Mousset a dit…

Au 1er commentaire :

Beaucoup de questions, mais que sont les réponses ?

Au 2ème commentaire :

Je me souviens de certains élèves, les meilleurs ... et les pires. Peut-être, pendant l'été, ferais-je sur ce blog des portraits de mes élèves passés.

Anonyme a dit…

je ne vous ai jamais parlé, je n'interviens pas en cours, mais pourtant je vous observe, j'ai passé une année, pendant 8heures par semaine à vous observer. à imaginer ce que vous pouviez penser quand vous réflechissez. j'ai essayé de comprendre votre raisonnement, même si parfois je trouvais ça profondément ennuyeux. mais c'est le programme, respectons le programme.

pour répondre à ce que l'anonyme a dit, oui, des élèves peuvent vous admirer. j'en suis une preuve. mon cas, il ne faut pas en faire une généralité, mais vous avez changé ma manière de concevoir certaines choses. vous m'avez permis de réflechir sur des choses qui touchent l'extérieur ( c'est à dire: extérieur au programme scolaire).

la philosophie y est pour beaucoup, mais je pense que ce n'est pas directement la philosophie que je dois remercier, mais le prof qui a enseigné cette matière là. donc je vous remercie.

peut être que cela changera votre vision des élèves. j'éspère au moins, que vous allez y réflechir.

Emmanuel Mousset a dit…

En fin d'année, il n'y a pas que les masques qui tombent. Les langues aussi se délient. Une élève qui observe son professeur, qui l'admire mais qui ne lui parle jamais : c'est un peu triste, non ? Pourquoi ce silence ?

La philosophie au lycée, c'est un programme et une épreuve, le bac. Mais peut-être que l'essentiel se joue ailleurs, dans un état d'esprit, certaines remarques, une forme de liberté que j'aurai tenté de faire passer durant l'année. Vous avez donc raison : l'essentiel de ce que je vous aurai apporté n'est pas seulement dans le programme et les exercices.

Vous voulez, si j'ai bien compris, changer ma vision des élèves ? Vous ne la trouvez pas juste, exacte, ma vision ?

Anonyme a dit…

non, j'ai l'impression que vous regardez les élèves uniquement comme des élèves, votre vision s'arrette là.
mais les élèves sont des êtres humains comme vous, ce sont des personnes qui ont une vie à coté, comme vous.

un élève peut souffrir d'être uniquement considéré comme une note. être "meilleure élève" ou "mauvaise élève", c'est dur de porter cette étiquette. la mauvaise élève, est destinée à être mauvaise élève tout l'année on l'assimile au cancre qui dort en cours et qui se cache au dernier rang, le bon élève quant à lui, s'il devient mauvais, on va lui en vouloir, car il devient mauvais, il a une pression immense, mais c'est sans doute le système qui veut ça. malheureusement.

vous n'êtes pas de nature à aller vers les élèves, vous êtes plus distant, plus froid.
pourtant, cette froideur et cette distance, peut, paradoxalement, plaire aux élèves.

Anonyme a dit…

et ce silence, parce que je ne vois pas l'intérêt de parler. je préfère écouter, être attentif à ce qui se passe, prendre de temps en temps des notes, apprendre des choses.
pour moi, parler n'est pas un signe d'inintelligence, mais un signe de reflexion, un élève qui ne parle pas, ce n'est pas un élève qui fou rien, ou qui s'en fou complétement, mais c'est un élève qui refléchit, qui se questionne, qui s'interroge et qui remet en question ce qu'il prenait pour indubitable.

pour ma part, je préfère réflechir, écouter les quelques élèves qui parlent, vous écouter et fréflechir par moi même, plutot que débattre ou tout simplement intervenir, non pas parce que je n'ai pas d'idée, ni que je veuille garder mes idées pour moi. mais tout simplement, car le silence est quelque chose de bien plus important pour moi que la parole.

Emmanuel Mousset a dit…

1- Au lycée, un professeur doit être un professeur, et rien d'autres : pas un copain, pas un ami, pas un confident, pas un psychologue (c'est très à la mode d'avoir recours au psy), seulement un professeur. Et l'élève ne sera jamais rien d'autres qu'un élève. Ce sont les rôles de chacun. Et c'est bien, c'est ce qui fait l'efficacité du lycée. Si je devenais autre chose qu'un prof, si je devenais un banal être humain, ça ne serait pas bien, et pour personne.

2- Ce que vous dites sur le silence est très beau et très vrai.

Anonyme a dit…

Tout le monde n'aura visiblement pas le même souvenir des cours de philo...

A titre personnel, j'espère avoir mon bac pour en finir définitivement... de la philo, mais surtout de vous !

Je n'ai rien contre la matière, mais je n'ai jamais adhéré à l'approche pédagogique, ca a été un supplice des le deuxième mois...

Quant à la notation, l'énorme reproche que je vous ferez c'est de classer les gens dans des boites... Grosso Modo un élève a toujours la même note, avec une variance très faible... qu'il s'investisse, ou qu'il balance, c'est la même chose... et vous notez au poids...

Anonyme a dit…

il est vrai que les mots sont encore plus beaux, lorsqu'ils sont le reflet de l'âme, et non pas le reflet de l'amour-propre.
parler pour parler est inutile, ennuyeux, sot, mais parler en silence, quoi de plus merveilleux ?

pourtant et paradoxalement, ce sont ceux qui ne parlent pas qui sont souvent pris pour des cons en société ... on les trouve ininteressant, ennuyeux...

Emmanuel Mousset a dit…

Heureusement, l'école n'est pas la société : on peut s'y taire et être apprécié.

Emmanuel Mousset a dit…

A l'avant-dernier anonyme :

Une émission télévisée aujourd'hui disparue s'intitulait "On ne peut pas plaire à tout le monde". C'est la réponse que je ferais à votre commentaire.

Quant à l'histoire des "poids", quel est le vôtre ? Léger ou lourd ?

Ma grande satisfaction, c'est quand même que vous "aimez la matière". Imaginez un peu que je vous ai dégoûté de la philo, c'aurait été quand même embêtant pour vous !

Arthur Nouaillat a dit…

C'est bizarre mais , on m'a toujours dit que le prof n'etait pas important, c'etait la matière qui etait imporante. On devrait pas juger les profs qu'on a (je dit ça, mais je suis le premier à le faire car c'est plus fort que nous). Je pense pas qu'il y a 50 ans, les elèves osaient porter des jugements sur leurs professeurs..

Anonyme a dit…

le poids ? je vous explique ce que j'ai retenu de votre méthode de notation:

Vous notez selon la fonction :

y = a(x)

ou y est la note, x, le nombre de pages et et a le coefficient "facies"

dégouter de la philo ? mais en quoi ça serait embêtant pour moi ?

Vous croyez vraiment que j'ai attendu des élucubrations stériles sur la passion, le travail ou la liberté pour réfléchir ?

J'attendais plus que ça de mon année de philo... et ça a tourné au supplice puisque ce cours est caricatural.

C'est le règne de la partialité !

Emmanuel Mousset a dit…

La partialité, vous m'en semblez le spécialiste ! En tout cas, je ne note pas au "faciès" (sic) ni au nombre de pages. Même s'il est vrai qu'il me parait naturel de récompenser le travail effectué. Mais je suppose que pour vous, ce critère-là ne doit pas être prédominant. Je me demande même si le fameux "supplice" que je vous ai infligé, ce n'est pas tout simplement celui de travailler (étymologiquement, "travail" désigne un instrument de torture). Si j'avais su, je vous aurais même "torturé" beaucoup plus, vous devez amplement le mériter.

Emmanuel Mousset a dit…

A Elève en 2nde :

Il n'est peut-être pas bon de tout reprendre de l'école d'il y a 50 ans. En tout cas, je trouve normal que les élèves jugent leurs professeurs. Ils sont les mieux placés pour ça, beaucoup mieux que nos inspecteurs. Mais il peut y avoir aussi de mauvais juges ... Il faut donc écouter tous les élèves d'une classe pour se faire une juste idée du professeur.

Anonyme a dit…

est ce que dans vos classes les délégués jouent un rôle important ? participent activement à la vie de classe?

Anonyme a dit…

Mes notes dans les autres matières, ma note au bac blanc de philo parlent très très largement pour moi.

Si je ne travaillais pas, je n'aurais pas ces resultats.

Et, chose importante, je n'ai pas négligé la philo !

Je n'ai donc aucun conseil sur le travail a recevoir de vous !

Dans les faits, mon style ne vous a pas plu, ma réflexion non plus...

Le pire c'est que Vous m'avez taxé de HS sur des réflexions que j'ai retrouvé "approuvées" sur d'autres copies, les ayant parfois "initiées" moi-même auprès de mes camarades en manque d'idées ! Quand ce ne sont pas les exemples historiques que vous barrez chez moi et célébrez chez l'autre !

Vous êtes partial, vous attendez certaines idées et d autres pas, et sanctionnez les réflexions exotiques...

Quant à la methodologie, je n'en parle même pas, c'est le néant "ne faites pas ci" "ne faites pas ca" mais "quoi faire ?" Mystère !

Vous ne sanctionnez pas le travail, mais le verbillage, fut il HS, du moment qu'on est déjà dans la bonne boîte, on peut tout s'autoriser.

Emmanuel Mousset a dit…

J'ai compris, vous êtes une "victime". C'est très à la mode depuis quelques années.

"Quoi faire" en philo ? Je n'ai cessé de le répéter tout au long de l'année. Mais peut-être étiez-vous alors plongé dans vos "réflexions exotiques" ?

Je vous félicite pour votre générosité et votre génie, puisque vous inspirez vos camarades "en manque d'idées". C'est bizarre, votre génie a dû m'échapper.

Anonyme a dit…

Trouvez-vous normal de nous harceler au téléphone quand il y a un problème avec les copies? Ne dépassez-vous pas un peu les bornes avec certain(e)s? Vous allez trop loin, faite attention.

Arthur Nouaillat a dit…

Comme dirait la majorité des profs (ironiquement) "c'est bien connu, c'est toujours la faute des professeurs" ..

Emmanuel Mousset a dit…

Sur le téléphone :

Je ne harcèle personne, je fais respecter les règles, qui doivent être égales pour tous. J'ai prévenu en début d'année : il faut rendre le travail au jour et à l'heure. S'il y a impossibilité, il faut me prévenir, par exemple ... en me téléphonant. Sinon, c'est moi qui téléphone : telle est la loi. Dura lex sed lex : la loi est dure, mais c'est la loi. En vérité, elle n'est pas si dure que ça. Elle est même très douce pour ceux qui font correctement leur travail. Mais peut-être n'êtes-vous pas dans ce cas ?

Arthur Nouaillat a dit…

A l'ananonyme :

N'est-ce pas un mieux un prof comme ça qu'un prof qui n'en n'a rien a faire, qui ne se préocupe pas des élèves, qui exerce sont boulot dans l'ultime but d'être payer à la fin du mois ?

Personellement, je trouve que c'est mieux d'avoir des profs qui se preocupent de nous pour notre bien..

Emmanuel Mousset a dit…

Sur les délégués de classe :

Je ne peux pas les juger objectivement. Seule la "Vie Scolaire" peut le faire. Mais j'accorde beaucoup d'importance aux délégués de classe, qui sont le lien naturel et efficace entre les élèves et moi. Avec une bonne collaboration avec les délégués, je crois qu'on peut régler pas mal de problèmes.

Anonyme a dit…

J'ai compris, vous êtes une "victime". C'est très à la mode depuis quelques années.

>>> Je ne me victimise pas, ca n'est pas mon intention, je tenais juste a tempérer le concert de louanges qui vous est fait, ne le partageant pas.

"Quoi faire" en philo ? Je n'ai cessé de le répéter tout au long de l'année. Mais peut-être étiez-vous alors plongé dans vos "réflexions exotiques" ?

>>> Non, vous avez toujours dire ce qu'il ne fallait pas faire, nuance ! Vous ne définissez les choses qu'en creux. Des exemples ? Ne pas annoncer le plan, ne pas faire these-antithese-synthese etc etc... Ce fut le néant méthodologique jusqu'à ce que vous acceptiez enfin, courant mars-avril, à fournir un canevas. Et vous supposez que je ne suivais pas en cours, ce qui n'est pas le cas ! Je ne partage pas votre vision du monde, c'est aussi simple que ça.


Je vous félicite pour votre générosité et votre génie, puisque vous inspirez vos camarades "en manque d'idées". C'est bizarre, votre génie a dû m'échapper.

>>> je ne suis pas "génial", j'ai juste alimenté une fois ou deux les réflexions de quelques camarades "en panne", Pourtant mes notes ne me plaçaient pas en exemple, loin de la ! et je reste circonspect quant au traitement qui en fut fait...

Mais je ne me formalise pas plus que ça, la philo a finalement a une importance secondaire a mon échelle, sur le plan des coefficients... et les exemples de réussite brillante post-bac malgré de mauvaises notes en philo reste nombreux parmi vos anciens élèves... il serait d'ailleurs intéressant de les faire parler.

Emmanuel Mousset a dit…

1- Il n'y a pas "concert de louanges", il y a seulement quelques jugements positifs. En quoi ça vous dérange ? Parce que ça contredit ce que vous pensez ?

2- Dès les premiers jours de l'année scolaire, j'ai fait tout un cours sur "la dissertation de philosophie" (durant deux heures), avec méthodes, conseils et techniques (de nombreux billets sur ce blog prouvent d'ailleurs mes préoccupations en matière de méthodologie). Je suis même allé jusqu'à dicter aux élèves, de A jusqu'à Z, un modèle de dissert. Et vous avez l'audace de dire que tout ça, vous ne saviez pas ?

3- Votre conclusion est très intéressante : on peut être nul en philo et très bon ailleurs (comme vous je suppose). Bref, pourquoi s'en faire pour si peu ... Je présume que c'est votre "vision du monde". Je suis heureux de ne pas la partager.

Claire-Sophie a dit…

Aimer ou pas un prof , être aimer ou pas de celui ci je trouve que c'est de la connerie . Certes on aime certain prof et d'autre nous saoule . Mais est ce vraiment le but de l'année scolaire ?? Chercher de la reconnaissance c'est bidon et montre bien une faille chez l'individu. ce qu'on fait on le fait pour nous pas pour les autres il en vas de mm avec le travail pas besoin d'éloge et de bon point comme le ferais des profs de cp.Il faut GRANDIR!!

Personnellement j'ai aimer les cours de philo , je vous ai trouver intéressant mais qui suis je pour vous aimer ou pas. je ne vous connais qu'en tant que prof.

Mais apparemment chez certains élèves subsiste le mythe du prof de philo.
A savoir qu'un prof est avant tout un être humain comme les autres.

Alors moi je ne vous lancerais pas de roses et aucun discours enflammer ne seras prononcer juste merci d'avoir fait votre travail et de m'avoir fait découvrir une part de la philosophie.

Emmanuel Mousset a dit…

Claire-Sophie,

Ta réaction est sage. On ne va pas au lycée pour s'aimer les uns les autres, mais pour travailler les uns avec les autres.

Les mythes sont faits pour être détruits. C'est d'ailleurs à ça que sert la philosophie.