jeudi 12 mars 2009

Sous le ciel gris.

J'ai fait remplir aujourd'hui les "Cartes de la Fraternité" à mes élèves, en vue de la journée contre le racisme et les discriminations, le 20 mars. Les meilleurs textes seront sélectionnés et lus. Mine de rien, ce petit exercice sans prétention permet de tester l'imagination et l'intelligence, sous des formes moins conventionnelles que la dissertation et le commentaire de texte.

Un élève de L, en fin d'heure, vient me voir pour me poser une question sur son devoir de bac blanc (que je n'ai pas corrigé, puisque c'est mon collègue qui s'en est chargé). Je ne lui réponds pas. J'ai déjà dit à mes classes que les questions sur les copies devaient être adressées à celui qui les a corrigées. Je n'aime pas le petit jeu qui consiste à vouloir opposer les enseignants les uns aux autres.

Malgré le ciel gris et menaçant, j'ai conduit mes Premières, en séance d'ECJS, au centre ville, pour réaliser un sondage sur les discriminations envers les femmes. C'est la première fois que les élèves faisaient ça, et elles (ce sont toutes des filles) ont aimé. J'ai pris soin cette fois-ci, pour ne pas renouveler la mésaventure du précédent groupe, d'insister sur le fait de rester groupés dans la zone piétonne.

J'ai commis dernièrement une petite erreur d'appréciation, en supposant qu'une quatrième note n'améliorait pas une moyenne, que trois suffisaient. Avec les L, oui, c'est ce qui s'est passé. Mais avec les S, non: plusieurs moyennes ont été légèrement augmentées grâce à l'apport de la quatrième note facultative, dont une ou deux ont permis d'atteindre l'important seuil psychologique de 10. Ce n'est pas rien pour un élève!

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