lundi 12 janvier 2009

Zarathoustra.

Le programme de philosophe oblige, en Littéraire, à étudier deux ouvrages dans l'année, ou deux parties d'ouvrage qui forment chacune une unité. Ces textes seront utilisées à l'oral du bac, en vue d'un commentaire de la part du candidat. Ils doivent appartenir à deux périodes bien distinctes. Leur choix est un peu un casse-tête: je ne les veux pas trop long, pour que l'élève ne s'y noie pas, je ne les veux pas trop difficile de lecture et de compréhension.

Le premier de ces textes, nous avons commencé à l'étudier, c'est un ouvrage que j'étudie avec les élèves depuis quelques années: le prologue d'Ainsi parlait Zarathoustra, de Nietzsche, traduction de Goldschimdt. Pourquoi ce choix? Parce que le texte est court (18 pages, mais très denses), parce que c'est un récit très littéraire, quasi mythologique, un peu fantastique, toujours intriguant, qui peut accrocher l'intérêt de l'élève.

Je vous raconte brièvement l'histoire: un ermite, las de sa solitude, quitte sa grotte pour rejoindre les hommes. En traversant une forêt, il croise un autre ermite, à moitié fou, qui ne sait pas que "Dieu est mort". Arrivé en ville, l'ermite (Zarathoustra) tombe sur une foule rassemblée pour un spectacle de funambule. Il en profite pour lui adresser un discours, à propos du "surhumain". La foule ne comprend pas et se moque. Nouvelle tentative, autre discours, sur le "dernier homme" cette fois. Nouvel échec.

Alors le funambule commence son numéro, sur son fil, jusqu'à ce qu'un "luron bariolé", sorte de bouffon, viennent le contrarier et le faire chuter. L'homme s'écrase au sol et entame un bref dialogue avec Zarathoustra, qui en fait son "premier compagnon", qu'il va enterrer loin de la ville. Revenu dans sa grotte, Zarathoustra assiste au curieux spectacle de son aigle et de son serpent, enlacés. Ainsi parlait Zarathoustra. Solution de l'énigme dans quelques jours.

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