mercredi 14 janvier 2009

Avez-vous un secret?

Retour à Bernot pour un Café-Philo sur le secret. Nous sommes 18 dans la salle de la mairie, décorée par Raphaël Blanchard et le Foyer Rural. Des malades, dont Monsieur le Maire, se sont faits excuser. C'est la période des gastros et des grippes! Une tasse de café en carton, énorme, trône sur une table. Marrant! Après les essais de micro (à fil, mais qui est assez long pour faire le tour de la pièce), c'est parti pour une bonne heure d'échanges.

Tout le monde n'est pas discipliné. Il y a des bavards dans un coin, et des participants qui n'arrivent pas à canaliser leur pensée et s'expriment avant que le micro ne le leur ait donné l'autorisation! Quand Raphaël s'exprime, sa mère le regarde avec amour et admiration (c'est du moins comme ça que je le vois, et je ne pense pas trahir... un secret). Sinon, bonne ambiance, le thème a très bien accroché, mieux m'a-t-il semblé que la première fois. Mais c'est peut-être Bernot qui s'habitue au Café-Philo...

Il faut dire que le secret est un sujet qui intrigue. Est-il bon d'avoir des secrets? Telle était la question. Le secret est une notion qui apparaît à travers de nombreuses expressions: le secret de famille, le secret du vote, le secret professionnel, le secret de la confession, le secret industriel, le secret de polichinelle, le secret maçonnique, les services secrets, un code secret, j'arrête là, on n'en finirait pas. Sur un fond aussi riche, les questions ne peuvent que prospérer:

Quelle est l'utilité du secret? Est-il possible de garder un secret? Chacun d'entre nous a-t-il un secret? Le secret peut-il être dangereux? Le secret est-il une preuve de culpabilité? Un secret que nul ne connaît est-il encore un secret? Obliger autrui à garder un secret n'est-il pas une façon de le dominer? Secret et discret, quelle différence? Le secret est-il nécessairement un mystère? L'idéal de transparence condamne-t-il le secret?...

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