jeudi 27 novembre 2008

Une journée pas si particulière.

Quelle journée! Deux classes, deux élèves qui n'ont pas rendu leur copie, tous les deux absents le jour de la remise des devoirs, et qui n'ont rien dit une fois rentrés. Inacceptable et stupide! Ils devaient bien savoir que je finirais par savoir... Si encore ils avaient eu l'intelligence d'inventer une excuse vraisemblable! Même pas. Je n'en reviens pas, et je suis évidemment fort en colère. Ont-ils conscience de l'image, très négative, qu'ils donnent d'eux-mêmes en agissant ainsi? Je n'en suis même pas certain.

Ces deux-là, lecteurs réguliers de ce blog, vous les connaissez: ce sont les oreilles de Mickey (voir le billet du 24 novembre "Un problème d'écouteurs") et la cavalière (voir le billet du 12 septembre "Le jockey et le vendangeur"). Ils ne sont pas méchants, pourtant. Mais pourquoi ont-ils fait ça? Deux copies non rendues sur 89 élèves, ce n'est pas beaucoup, me direz-vous. Je vous répondrais que ce sont deux de trop. Je le vis comme une violation du contrat qui me lie aux élèves: rendre son travail au jour et à l'heure. Négliger ça, c'est porter atteinte à tout le reste.

En fin d'après-midi, réunion du CVL, Conseil de Vie Lycéenne: face-à-face, 5 adultes (un prof, deux parents, une infirmière, une surveillante) et 9 élèves (dont 5 à moi). Premier point à l'ordre du jour: la visite d'un élève du CVL à Xavier Darcos, le 15 novembre, pour parler de la nouvelle classe de Seconde. Deuxième point: le budget participatif, c'est-à-dire la jolie somme que verse la Région (près de 20 000 euros) pour des activités culturelles ou des aménagements matériels demandés par les élèves. Je compte bien, par ce biais, recommencer l'offre de 30 places gratuites pour les lycéens en vue des séances du Ciné-Philo.

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